mardi 26 novembre 2013

La liste

La liste... Un ouvrage que je voulais lire depuis un petit moment, tant son sujet me paraissait intéressant. 8 filles, 4 élues les plus belles, 4 élues les plus moches, propulsées sur le devant de la scène, se préparant à vivre une année de lycée qu'elles ne sont pas prêtes d'oublier... Malheureusement, je ressors déçue de cette lecture.

La tradition veut que chaque année, au lycée de Mount Washington, une liste soit placardée partout dans les couloirs une semaine avant le bal de la rentrée.

Le principe de cette liste? Nommer la plus belle et la plus moche des filles de chaque niveau, des troisièmes aux terminales.
Soit 8 filles, qui vont voir leur année scolaire totalement bouleversée (pour le meilleur ou pour le pire?) par leur apparition sur cette fameuse liste...

Soyons honnêtes, j'avoue que ce livre m'a touchée. Déjà, j'ai trouvé l'idée de départ assez originale: une liste à l'auteur anonyme, mais qui se permet de juger les filles sur leur physique, les désignant soit comme la plus belle, ou comme la plus moche.
Si j'avais du vivre cette situation, je pense que je l'aurais extrêmement mal pris. Je trouve inconcevable de juger les gens sur leur apparence physique. Chacun est comme il est, et pour ceux et celles qui ont déjà du mal à s'accepter, ce genre d'évènement ne doit à mon avis pas arranger les choses.
J'étais moi aussi mal dans ma peau au lycée, je le suis encore parfois aujourd'hui, et je pense que c'est ce qui fait que je voulais absolument lire ce roman.

Et pourtant, si le début est plutôt prometteur, très vite ça tourne à vide. Malgré les critiques négatives, je voulais me faire mon propre avis: c'est chose faite, j'ai été déçue.
Alors oui, l'auteur retranscrit à merveille l'ambiance des lycées US, ses catégories d'élèves bien tranchées, des populaires aux souffre-douleurs, des pom-pom girls aux gothiques solitaires... Les notes en bas de page de la traductrice sont sympas, mais ça ne suffit hélas pas.

J'ai eu l'impression que l'auteur en faisait trop. Depuis quand ne pas prendre de douche pendant 3 jours vous fait avoir une couche de crasse de 3 centimètres et puer comme un rat crevé à 15 kilomètres à la ronde? Depuis quand suivre des cours à la maison fait de vous une nunuche qui s'émerveille d'un rien? Tout est exagéré, et donc peu crédible.

Passons aux filles: on les suit toutes les 8 tour à tour (heureusement que l'on a la liste au début du livre, ça aide à savoir qui est qui), on observe leur réaction quand elles découvrent leur nom sur la liste. Les jolies sont forcément ravies, par contre pour les moches c'est (forcément) une autre histoire...

Danielle, qui est sur la liste des troisième, se retrouve cataloguée comme moche parce qu'elle est sportive, et qu'elle n'a forcément pas la silhouette que l'on attend d'elle. Eh oui, les épaules carrées, c'est pas sexy, hein... Je crois que j'ai rarement autant eu envie de baffer quelqu'un que son petit ami, qui pour sa part lui dit de relativiser alors qu'il est lui-même incapable de supporter les moqueries...
La seule moche à plus ou moins tirer son épingle du jeu est la terminale, Jennifer: 4 années de suite sur la liste, c'est un record! Et cela lui a apporté une petite notoriété, dont elle décide finalement de profiter. Seulement, est-ce vraiment la sympathie qu'elle attire, ou la pitié? 

La seule jolie pour qui cette nomination devient un calvaire est Bridget. Cette fille m'a émue, voir les sacrifices qu'elle s'impose m'a fait mal, j'avais envie de la secouer et de lui crier "Arrête!"
J'ai apprécié les deux filles de seconde: Candace, qui est une vraie langue de vipère, tire finalement une leçon de cette nomination en tant que moche. Au contact de celle dont elle estime qu'elle lui a volé sa place, Lauren, elle apprend ce qu'est la solidarité, et s'aperçoit que ses soi-disant amies ne le sont finalement peut-être pas tant que ça...
Lauren, d'ailleurs, qui jusque là n'a jamais été scolarisée (sa mère lui a tenu lieu de professeur), décide de vivre à fond cette année de lycée. Tout le monde l'adore car elle apporte fraîcheur et spontanéité, mais cela lui jouera finalement de mauvais tours...

Le plus gros point négatif de ce roman, c'est la fin. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'il n'y en a pas. On s'arrête en plein dans une action, et puis voilà. Euh oui, mais après? Bah après, rien. J'ai limite eu l'impression qu'il me manquait des pages...

Au final, ce roman aurait pu être très bon, s'il n'avait été à ce point bourré de clichés et d'exagérations en tous genres. De la fille qui croit qu'on ne l'appréciera que si elle mincit encore plus, à celle pour qui être élue reine du bal semble être l'ultime finalité de sa vie, en passant par l'ingénue ou par la moche qui croit (à tort) être enfin devenue populaire justement grâce à ses nominations consécutives, l'auteur ne nous épargne rien.

Et c'est bien dommage, car il y avait là matière à faire. Le thème du mal-être adolescent est à peine effleuré, Siobhan Vivian reste à la surface des choses, alors qu'elle aurait pu en tirer tellement plus... Ca reste survolé, et les personnages sont creux, alors qu'ils auraient pu être tellement plus fouillés, moins cliché... De plus, sa plume est agréable à lire, les pages se sont tournées toutes seules, c'est encore plus dommage qu'elle n'ait pas été plus loin dans son analyse.

Reste une belle description de la vie ado façon US (du moins, telle qu'on se l'imagine à travers les films et les séries), mais pour ma part je suis restée sur ma faim...

lecture sympa, mais...

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dimanche 17 novembre 2013

Juste une ombre

Ce livre m'a fait de l’œil pendant un bon moment, avant que je me laisse finalement tenter. Le résumé, la couverture, qui illustre très bien le propos, m'ont irrésistiblement attirée, et une fois encore Karine Giebel a fait mouche!

Après une soirée un peu arrosée, Cloé est suivie par un homme jusqu'à sa voiture. Cet incident aurait pu s'arrêter là, mais dans les jours qui suivent, elle recroise l'homme, qui semble prendre un malin plaisir à la suivre.
Mais comment le faire comprendre à son entourage, quand l'ombre semble se manifester uniquement quand elle est seule? Comment les convaincre que ce n'est pas que de la paranoïa?
Bientôt, l'ombre s'étend sur toute sa vie, ruinant sa carrière, la séparant de son amant et de sa famille, la rendant seule peu à peu...

Karine Giebel est pour moi une valeur sûre en matière de polar. J'aime beaucoup ses écrits, que ce soit en format court ou en roman.
Cette lecture n'a pas fait exception, je l'ai vraiment appréciée, même si quelques points négatifs m'empêchent de la classer en coup de cœur.

Pour commencer, je ne me suis absolument pas attachée à l'héroïne, Cloé. Je l'ai trouvée glaciale, égoïste, imbue d'elle-même, et parfois hystérique. C'est une carriériste, qui n'aspire qu'à obtenir le poste de directrice d'une agence de pub, et pour cela elle n'hésite pas à écraser les autres et à humilier ses collaborateurs. Bref, c'est une peste!
Je n'ai pas non plus apprécié le personnage de Bertrand, son petit ami, un homme qui aime jouer avec les femmes jusqu'à leur briser le cœur. Je l'ai trouvé ambigu, aussi égoïste que Cloé (en cela, ils font la paire!)...

J'ai de loin préféré les personnages de Carole, la meilleure amie de Cloé, et bien sûr celui d'Alexandre, le flic torturé qui cache sous des dehors de psychopathe la douleur de voir sa femme malade mourir petit à petit.
Aux côtés de cet homme hors norme, Cloé s'humanise, et on comprend peu à peu que sous sa carapace se cachent des blessures profondes qui ont fait d'elle ce qu'elle est devenue.

J'ai aimé suivre la descente aux enfers de Cloé, c'est très bien écrit et les pages se tournent toutes seules. J'avais du mal à m'arracher à ma lecture, tellement je voulais connaître la suite, et savoir ce qu'il allait advenir d'elle.
Ce livre s'apparente plus à un thriller psychologique qu'à un polar pur et dur, et cela joue clairement en sa faveur. On voit Cloé perdre peu à peu pied, se déconnecter de la réalité, tentant vainement de convaincre ses amis qu'elle est bien suivie par un homme. Seul problème: cette ombre ne se manifeste que quand elle est seule. Personne ne la croit quand il rentre chez elle, quand il l'attaque: il ne laisse aucune preuve tangible, si bien que même la police refuse d'intervenir.

Peu à peu, Cloé se renferme, coupe les ponts avec Carole, le summum étant la rupture avec Bertrand. Elle devient accro aux somnifères, arrive en retard au bureau, perd peu à peu ses chances de se voir octroyer le poste de ses rêves. L'ombre s'étend sur toute sa vie, la faisant chuter de son piédestal: l'orgueilleuse Cloé perd de sa superbe, jusqu'à franchir l'ultime limite...
Elle en arrive à soupçonner tout le monde, tous deviennent des suspects potentiels: Bertrand, qui l'a quittée; Martins, qui est en compétition avec elle pour le poste de directeur de l'agence; Christophe, son son ex-mari violent... Cloé voit le mal partout, si bien que cela joue en sa défaveur, et la fait passer pour paranoïaque auprès de tous ceux qui la côtoient...

Je pense par contre que ce livre aurait pu être plus court. J'ai trouvé que certaines choses traînaient en longueur et qu'il y avait des répétitions: Cloé se trouve face à l'ombre, elle est morte de peur, puis elle se reprend et se répète qu'elle n'est pas encore morte, pas encore finie, et que la prochaine fois elle sera prête à affronter ses peurs. Puis, forte de ses nouvelles résolutions, elle se sent prête à se battre contre cet ennemi invisible, puis face à lui de nouveau panique, puis se reprend, etc... Ces répétitions ont constitué pour moi le vrai point noir du récit.

Pour contrebalancer tout cela, il reste le gros point positif: la fin! A quelques pages près, on pourrait croire que le livre finit mal, car le destin que connaît Cloé est loin d'être des plus enviables, mais il reste heureusement un personnage qui suffit à faire pencher la balance. Que voulez-vous, j'ai aimé qu'on me laisse une petite lueur d'espoir! ^^

En bref, Karine Giebel nous livre là encore un livre très accrocheur, même si ce n'est pas le meilleur que j'aie lu... Prochain rendez-vous avec Purgatoire des innocents, dont j'ai entendu beaucoup de bien...

lecture agréable
 
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lundi 11 novembre 2013

Cruelles

Cruelles... Rarement un tite aura été si bien trouvé, illustrant à juste titre le contenu du roman. Et pour ne rien gâcher, la couverture est très belle, je trouve qu'elle représente bien Tara, du moins telle que je me l'imagine à la fin du livre.

Lors d'un voyage scolaire en Ecosse, Alice se retrouve à partager un bungalow avec Cass, sa meilleure amie; Rae, la gothique qui ne parle à personne; Polly, le souffre-douleur; et Tara, la fille la plus populaire de sa classe mais aussi la reine des pestes, qui prend un malin plaisir à humilier les autres.
Après un incident lors d'une session de spéléologie, Cass décide qu'il est temps de donner une leçon à Tara, mais les évènements vont prendre une tournure dramatique...

Cruelles est un roman que je voulais lire depuis un petit moment, mais suite à la déception ressentie après la lecture de Confusion, je le repoussais sans cesse. Finalement, bien m'en a pris, car j'ai vraiment apprécié ma lecture, ce roman étant à mes yeux nettement meilleur que son prédécesseur.

Je me suis beaucoup plus attachée aux héroïnes de ce roman qu'à celle de Confusion. Si Grace suit depuis quelques temps une voie auto-destructrice, ici il s'agit d'un accident, d'une malheureuse succession d'évènements qui vont conduire Alice, Cass, Rae et Polly jusqu'à l'impensable: la mort de Tara.

Là où Cat Clarke fait fort, c'est qu'elle arrive à nous montrer que c'est le genre de drame qui peut arriver à n'importe qui, personne n'est à l'abri. Mais ce qui dérange là dans ce récit, c'est que cette farce qui tourne au drame aurait pu ne rester qu'un accident, si les filles n'avaient pas paniqué et décidé de cacher le corps de Tara et de faire croire qu'elle s'est noyée...

Résultat, la culpabilité se manifeste différemment chez chacune des 4 héroïnes: Alice, qui nous raconte le récit, a beaucoup de mal à assumer, d'autant qu'au départ elle n'était pas d'accord pour infliger cette "punition" à Tara. Dès le départ, elle veut appeler les secours, la police, et raconter ce qui s'est passé, sauf que les autres ne sont pas d'accord...
Polly, qui est la victime des moqueries de Tara suite à l'incident de spéléo, est celle qui avec Cass décide au départ de lui donner une leçon. Elle est sans doute celle à qui la mort de Tara profite le plus, puisqu'elle se retrouve d'un coup délivrée de son bourreau.
Cass, elle, masque plutôt bien ses sentiments. On n'arrive pas vraiment à savoir si elle a ou non des regrets, elle ne verse pas une larme, reste stoïque...
Quant à Rae, c'est sur elle que les répercussions de ce drame seront les plus terribles, mais je ne vous en dis pas plus ^^

En fait, des 4, j'ai trouvé que c'était Polly la plus effrayante. Après la mort de Tara, elle subit une incroyable métamorphose, comme enfin libérée de ses chaînes, et certains éléments que l'on apprend sur elle au fur et à mesure du livre sont franchement déroutants. En fait, le terme qui la décrit le mieux à mon sens est malsaine...

Une fois n'est pas coutume, j'ai aimé la fin de ce roman, et pourtant c'est une fin ouverte! Cat Clarke nous laisse libres d'imaginer le sort réservé aux 4 héroïnes, ce qui est un choix judicieux. Si la fin avait été résolument fermée, cela aurait pu me frustrer, car je n'aurais peut-être pas apprécié la conclusion choisie. Certes, j'aurais aimé savoir ce qui arrive vraiment à nos héroïnes, mais malgré tout je suis comblée, car je peux imaginer la fin qui ME convient! ^^

J'ai également beaucoup apprécié le personnage masculin de l'histoire: Jack, le frère de Tara. L'amour qu'il porte à sa soeur m'a beaucoup touchée, on voit bien qu'elle lui manque, et l'hommage qu'il lui rend durant la messe commémorative est poignant...
J'ai aimé suivre sa relation avec Alice: ils tombent réellement amoureux, et je n'arrêtais pas de me dire qu'Alice faisait une bêtise. Au fur et à mesure que leur relation évoluait, je me demandais comment elle allait bien pouvoir s'en sortir, et je me disais que si Jack apprenait la vérité, les conséquences allaient être désastreuses...

Comme vous pouvez le voir, ce roman ne m'a pas laissée indifférente. Certes, je ne suis pas d'accord avec le choix de ces filles, je ne le cautionne absolument pas, et je ne leur trouve aucune excuse, même si je comprends leur panique et leurs remords (bien qu'ils arrivent trop tard).

La plume de Cat Clarke est fluide, agréable, mais surtout très addictive. Je n'ai pas arrêté de me demander qui allait craquer, qui allait ressentir la plus grande culpabilité, si l'une d'entre elles aurait la force d'avouer la vérité...
J'ai également apprécié que Cat Clarke développe le personnage de Tara, nous expliquant comment les blessures du passé ont fait d'elle la peste qu'elle est devenue, comment elle cache sa souffrance sous ses airs de fille populaire...

En bref, j'ai passé un très bon moment avec ce roman qui traite de façon très juste du mal-être adolescent, même si ça n'a pas été un coup de cœur, et je pense me laisser tenter par le nouveau roman de l'auteur, Revanche.


lecture agréable

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mercredi 6 novembre 2013

Le livre perdu des sortilèges, tome 2 - L'école de la nuit

Je dois avouer que le début de cette lecture a été des plus laborieux. J'avais lu le premier tome il y a un an environ, et le fait que cet opus nous plonge directement dans l'action m'a quelque peu déstabilisée. Un petit résumé n'aurait pas été superflu, car j'ai eu mal à me remémorer certains détails concernant les personnages.

L'historienne Diana Bishop et le vampire Matthew Clairmont ont violé les lois imposées aux créatures lorsqu'ils ont décidé de s'aimer. De ce fait, l'équilibre entre sorcières, démons, vampires et humains est dangereusement menacé.
Afin d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont voyagé dans le temps pour se retrouver à Londres, en 1590, mais le passé n'est malheureusement pas pour eux un havre de paix. Retrouvant son ancienne identité, Matthew renoue avec l'École de la Nuit, composée d'esprits rebelles et créatifs, comme Christopher Marlowe.
Ensemble, Matthew et Diana parcourent le Londres des Tudor pour retrouver le fameux Ashmole 782, ainsi qu'une sorcière capable d'enseigner à Diana comment contrôler ses pouvoirs...


Que dire sur ce livre? Il est difficile de résumer ce pavé de 920 pages, tant les évènements y sont nombreux, et tant les rebondissements s'enchaînent.
Une fois encore, Deborah Harkness nous offre un livre très prenant, au style accrocheur, même si pour ma part le déclic n'a vraiment eu lieu qu'au moment où Diana et Matthew arrivent en France et rencontrent Philippe, le père de Matthew. Les pages se sont alors tournées toutes seules, et ce malgré quelques longueurs.

J'ai trouvé ce tome meilleur que le premier, dans le sens où les choses bougent. Le premier opus mettait en place les personnages, l'histoire, alors qu'ici l'auteur fait la part belle à l'action. Les personnages ne connaissent aucun répit, les aventures et les découvertes s'enchaînent, on voyage d'un pays à un autre...
De plus, j'ai eu un vrai coup de cœur pour le personnage (très travaillé) de Philippe, le père de Matthew: si dur, si inflexible, et pourtant doté d'un grand cœur...

J'ai apprécié que Matthew et Diana se tutoient (oui le vouvoiement dans le premier tome m'avait franchement gênée ^^), et j'ai aimé suivre l'évolution de leur relation. Matthew est toujours aussi protecteur, limite macho, et très changeant dans ses humeurs: c'était agaçant et parfois difficile à suivre! Mais il dévoile peu à peu ses secrets, et Diana au fur et à mesure découvre l'homme qu'il était dans le passé: poète, espion de la reine, agent de la congrégation...
Quant à Diana, enfin elle tient tête à son mari, elle n'hésite pas à provoquer le conflit, et honnêtement j'ai adoré!
Résultat: ils glissent peu à peu dans un climat de confiance, vivent de nouvelles expériences, et découvrent une nouvelle facette de leur relation.

Passons donc aux points négatifs: le côté macho de Matthew justement, toujours aussi présent que dans le premier tome. Pendant une bonne partie du roman, il refuse de partager ses secrets et ses doutes avec Diana, la laissant de côté, genre "je peux assumer tout seul". J'ai aimé en apprendre plus sur lui, son passé avec sa femme et son fils, sa fureur sanguinaire, et pourtant, il a encore ses petits défauts qui le rendent exaspérant.

Si j'ai été contente de connaître l'origine des pouvoirs de Diana, une fois encore j'ai trouvé que c'était un peu trop: c'est presque de la surenchère, elle est une sorcière très puissante, forcément à part, capable de très grandes choses, avec un pouvoir de vie et de mort, bref parfois j'ai trouvé que l'auteur forçait un peu trop le trait.

Pour finir, je n'ai pas apprécié le personnage de Christopher "Kit" Marlowe: j'ignore si certains de ses traits de caractère sont réels, mais tant d'égoïsme et de jalousie m'ont tapé sur les nerfs! Si le but était de le rendre antipathique, eh bien c'est réussi!

Malgré tout, comme avec le premier tome, Deborah Harkness réussit sa mission: elle a réussi à me divertir, et surtout à titiller suffisamment ma curiosité pour que je lise le tome 3 et connaisse enfin la conclusion des aventures de Matthew et Diana.

lecture agréable

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Mon avis sur les autres tomes:
Le livre perdu des sortilèges
Le nœud de la sorcière